Ecrire la biographie d’un personnage du XVIII e siècle,réparer une
exposition sur l’histoire de la lecture, étudier les sciences ou la
philosophie du temps des Lumières …
Pour réaliser ce type de projet, tout historien doit remonter aux sources
originales de l’époque : manuscrits, livres imprimés, gravures, etc.
Ceci est possible uniquement si une institution (ou une personne privée)
conserve précieusement les collections constituées par les ancêtres depuis
plusieurs siècles.
En présentant le fonds de livres anciens de la Bibliothèque Publique d’Yverdon
Cécile Vilas, directrice a développé quelques réflexions au
sujet de la conservation, de la restauration de livres anciens et, de
manière plus générale, sur le patrimoine écrit.
Les Romains utilisaient le terme de PATRIMONIUM pour désigner l ’ensemble
des biens, richesses et droits hérités du père. Aujourd’hui, le terme
«patrimoine» a gardé cet usage privé, interne à une famille, pour évoquer
tous les biens qui appartiennent à une personne (ou une famille).
De manière plus générale, «patrimoine» est aussi utilisé pour parler d ’«une
richesse transmise par les ancêtres (patrimoine archéologique,
architectural, historique, mondial, culturel, naturel)» [Petit Robert 2007
]. Autrement dit, il s’agit d’un héritage commun à un groupe.
Wikipedia nous indique ceci : «Le patrimoine fait appel à l’idée d’un
héritage légué par les générations qui nous ont précédées, et que nous
devons transmettre intactes aux générations futures. On dépasse donc la
simple propriété personnelle.»
Le patrimoine écrit est formé de livres imprimés et de manuscrits.
Les 17'000 volumes datant du XVI e au XIX e siècle, conservés à la
Bibliothèque Publique constituent le patrimoine écrit d’Yverdon-les-Bains.
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